
Le combat de David et Goliath se joue encore une fois actuellement.
A l'heure des signatures des contrats pour 2021, on assiste en effet à de nouvelles pressions des gros laboratoires, pour n’en citer que quelques-uns Sanofi, Bayer, Upsa... qui certainement après une mauvaise année veulent augmenter leurs flux poussés sur la profession qui a eu du mal aussi à liquider ses stocks. Ceux-ci déjà augmentés par les masques, les tests antigéniques, le gel hydroalcoolique... En tant qu'officinaux, nous sommes coincés entre la volonté de ne pas se laisser faire par ces pratiques, de ne pas surstocker et la pression médiatique de la demande client qui nous oblige à référencer un bon nombre de produits incontournables.
Donc soit on s’oppose aux grandes firmes et on propose principalement des produits peu connus mais choisis pour leurs qualités pharmacologiques, soit on devient les vendeurs de ces grandes firmes en répondant à la demande créée par les campagnes publicitaires.
Le dilemme est bien réel et peut-on vraiment choisir entre être professionnel de santé et commerçant ?
Christophe Enderlé, pharmacien titulaire pharmacie Enderlé à Bertry (Nord)