
Pharmaciens, vous avez peur de l’avenir ? Rassurez-vous, l’avenir n’a pas besoin de vous !
Revenons sur le sujet très polémique de la vaccination. Cette proposition a fait « hurler » une partie du corps médical, et en premier, les pharmaciens eux-mêmes dont le plus bel argument a été « chacun son métier ».
Conclusion : Le 1er ministre a demandé à une députée de proposer des recommandations pour l’amélioration de la politique vaccinale. Et le document de travail qui en est la base est éloquent. Il y est notamment inscrit en axe stratégique N°2, action N°3 « d’optimiser la vaccination en allant vers les lieux de vie », c’est-à-dire infirmeries des établissements scolaires, service universitaires de médecine préventive, journée de la citoyenneté, médecine du travail… Et oui, point de pharmacie d’officine à l’horizon ! Pharmaciens, vous ne vouliez pas le faire, vous ne le ferez pas…
Mais si l’évolution s’arrêtait là… L’action N°4 qui prévoit de simplifier le parcours en médecine libérale doit s’interroger sur le rôle du pharmacien. Là c’est très simple, je donne moi-même la réponse, c’est vendre le vaccin et encaisser sa marge et point-barre. Ce n’est pas écrit mais c’est sous-entendu puisque vient la méthode concrète de simplification : « La majorité des vaccinations est effectuée par les médecins libéraux et la simplification du circuit de vaccination, permettant au médecin de disposer de vaccins au sein de son cabinet, doit être envisagé en lien avec les pharmaciens et en tenant compte des contraintes réglementaires. »
Et voilà, c’est clair, il faut prévoir d’enlever au pharmacien la dispensation du vaccin. Alors, le lien avec le pharmacien ? Peut-être un dépannage lors des ruptures dans les stocks du médecin ou un rôle de livreur dans le respect de la chaîne du froid… nous ne méritons pas plus.
CQFD : pharmaciens, nous avons encore gagné…. une bonne raison de pleurnicher. On va gémir, on va menacer de faire grève… mais au final, tout le monde s’en moque ! Et ils ont bien raison !
Ah elle est belle l’unité du 30 septembre. Jamais autant qu’aujourd’hui on constate que cette mobilisation n‘a servi à rien ! Juste une démonstration d’unité de nantis qui veulent sauver leurs privilèges.
Le rôle du pharmacien face à l’avenir : aucun ! Ne pas évoluer, garder ses acquis, se plaindre... What else ?