
L’Assurance maladie détaille, dans un document envoyé le 18 mars, les modalités de distribution de masques par les pharmacies d’officine.
Ceux-ci doivent être distribués semaine par semaine aux professionnels sur présentation d’une carte professionnelle ou d’un document attestant de leur qualité (bulletin de salaire CESU ou attestation de l’employeur) pour les aides à domicile employées par des particuliers.
Les masques doivent être distribués en priorité aux médecins, infirmiers et pharmaciens.
Dans les zones d’exposition à risque, définies par Santé publique France, et si les stocks le permettent, les masques FFP2 ou chirurgicaux peuvent être distribués aux autres professionnels, suivant les indications contenues dans le document ci-dessous. Pour les professionnels prioritaires, cette distribution ne peut pas excéder 18 masques par semaine et par professionnel, quel que soit le type de masque.
Au 17 mars, les régions d’exposition à risque sont : Corse, Ile de France. Et les départements : Ain, Aisne, Ardèche, Aude, Bas-Rhin, Belfort, Bouches du Rhône, Côte d’Or, Doubs, Drôme, Haut-Rhin, Haute-Saône, Haute-Savoie, Hérault, Loire, Marne, Meuse, Meurthe et Moselle, Morbihan, Moselle, Oise, Rhône, Saône et Loire, Somme, Vosges.
Attention, des étapes sont à respecter à réception des masques :
Etape 1 : distinguer les boîtes issues du stock d’Etat par une étiquette spécifique sur le conditionnement.
Etape 2 : à chaque distribution de masques, compléter le document unique de traçabilité.
Etape 3 : transmettre ce document unique de traçabilité chaque vendredi par mail à la CPAM à l’adresse qui sera prochainement communiquée.
Etape 4 : pour un réapprovisionnement, ce même document doit être envoyé au grossiste-répartiteur et à la CPAM par mail.
Il est recommandé aux pharmaciens d'officine de ne porter que des masques chirurgicaux. Les préparateurs en pharmacie ne sont plus cités parmi les professionnels de santé visés par le port du masque mais leur sécurité en tant que salariés doit être assurée, en particulier par le respect d’une distance de sécurité d'un mètre minimum avec la patientèle.
Source : Syndicats 18/03/2020