
Médicaments, voiture… Le Premier ministre a annoncé une série de mesures visant à réduire les dépenses « contraintes » des ménages français pour leur redonner du pouvoir d’achat.
Le secteur de la vente sur Internet de médicaments sera notamment examiné avec les professionnels. Le Gouvernement a en effet mis en avant des « conditions de vente en ligne trop restrictives », comme l’interdiction faite aux pharmacies de se regrouper. En France, les ventes en ligne de médicaments ne représentent que « 1% du marché », quand en Allemagne elles sont « à 15% ».
Dans une vidéo publiée le 5 mars 2019, Constance Coquerel, pharmacienne pour le site lillois
LaSante.net, a interpellé la ministre des Solidarités et de la Santé et le secrétaire d’Etat chargé du Numérique sur cette question. Selon la professionnelle, le problème de la vente en ligne des médicaments en France réside dans «
la concurrence déloyale des homologues européenne, qui créent par ailleurs un vrai problème de santé publique ».
Le gouvernement veut également faire baisser les prix des assurances santé en mettant l’accent sur la concurrence, avec la possibilité de résiliation en cours d’année et la comparaison des différentes offres. Edouard Philippe insiste encore sur ce point : « Nous allons travailler avec les laboratoires d’analyses médicales pour leur permettre de baisser les prix, en levant des contraintes comme celles de réaliser l’essentiel des analyses sur place. J’ai demandé à Agnès Buzyn (ministre de la Santé) d’ouvrir ce chantier en concertation avec les professionnels de santé, médecins, pharmaciens, et avec les représentants des patients ».
Source : Actu.fr 06/03/2019