
La fin de l’ancienne formule de Levothyrox a été annoncée en fin de semaine dernière par Thierry Hulot directeur des activités biopharmaceutiques de Merck Serono en France
«Nous n’allons pas éternellement réimporter» en France, a-t-il précisé, ajoutant encore que des stocks de l’ancienne formule allaient être prochainement importés afin d’assurer un nombre suffisant de boîtes jusqu’en mars 2018. Le passage à la nouvelle formule dans les autres pays européens
« courant » 2018 motive cette position. Pour autant, Merck est prêt à réimporter un peu plus longtemps encore l’ancienne formule, le temps que des alternatives soient disponibles, mais sans vouloir donner de date butoir. Ces déclarations ont fait réagir Beate Bartès, présidente de Vivre sans thyroïde, qui juge la décision
« prématurée ».
« C'est du raisonnement d'industriel, où on se fiche complètement des malades », a-t-elle déclarée espérant
« toujours infléchir la tendance » pour
« qu'il y ait en permanence les deux formules ». De son côté, le ministère de Solidarités et de la Santé a demandé à Merck de continuer à fournir de l'Euthyrox jusqu'en 2018, selon une information de Sud Radio.
Cette demande vise à laisser du temps au patient pour se tourner vers un autre produit tout en évitant « une transition brutale », a confirmé à l'AFP le ministère, qui souhaite un réapprovisionnement jusqu'à la fin de l'année.
Merck a réagi en indiquant qu'il était « en dialogue permanent » avec l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Affaire à suivre…
Sources : Challenges, le Figaro 14/12/2017