
Depuis vendredi 6 octobre, 30 % des pharmaciens installés dans les régions de Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes sont autorisés à vacciner contre la grippe, un formidable atout pour augmenter la couverture vaccinale. A ce jour, près de 3 600 pharmaciens sur 11 000 dans les deux régions pilotes participent à l’expérimentation, un chiffre en constante augmentation avec, pour la seule région Auvergne-Rhône-Alpes, 60 à 100 demandes de formation par jour, selon le conseil de l'Ordre des pharmaciens. En pratique, les officinaux volontaires doivent avoir recueilli par écrit le consentement « exprès et éclairé » de la personne qu'ils jugent éligible, informé le médecin traitant de la vaccination, et délivré au patient une attestation de vaccination comportant le nom et le numéro de lot du vaccin. Les personnes vaccinées devront rester 30 minutes dans les locaux – une salle doit être mise à disposition - pour s'assurer que tout va bien et les pharmaciens touchent 4,50 euros sur un vaccin vendu 6,10 euros. Pour l’instant, cette expérimentation est limitée aux personnes de plus de 65 ans, à celles aux pathologies particulières comme le diabète ou l'asthme, aux personnes obèses, au personnel navigant, aux individus qui ont des contacts directs avec des malades ou des nourrissons fragiles. Les femmes enceintes et des personnes qui n'ont jamais été vaccinées contre la grippe en sont exclues. Si l’intérêt est évident dans les zones rurales où il y a peu d’infirmiers et de médecins, l’enjeu est certainement de pouvoir étendre la formule à ceux qui n’ont pas le temps d’aller chez le médecin et ne peuvent être vaccinés qu’en pharmacie. Que le succès soit au rendez-vous.
Source : Celtinews 09/10/2017