
Suite aux propos tenus par Agnès Buzyn sur France Inter dans l’affaire du levothyrox indiquant que d’ici un mois les patients devraient « pouvoir choisir le médicament qui leur convient le mieux » et que « ce ne sera pas forcément un générique, (...) ce qui compte c'est que les patients aient le choix, pour qu'ils puissent avoir des médicaments adaptés à leur ressenti »
Le syndicat de médecins généralistes MG France demande une clarification « de la responsabilité des uns et des autres dans la prescription médicamenteuse ».
Pour MG France « On ne peut pas en même temps dire au patient qu'il doit pouvoir choisir et demander au médecin prescripteur d'entériner ce choix, (…) si le patient choisit tel médicament parce qu'il ne supporte pas les effets d'un autre, on ne peut pas reprocher au médecin de valider ce choix par sa prescription ». Face à cette situation, MG France suggère aux médecins généralistes « de ne pas utiliser la mention non substituable et conseille aux patients d'en parler avec leur pharmacien qui a tout à fait le droit de délivrer le princeps si le patient lui demande ». En parallèle, la demande est faite aux pouvoirs publics « dans un souci de clarté, de faire disparaître la contrainte de cette mention, manuscrite ou pas, qui reporte sur le médecin la responsabilité d'un choix qui appartient désormais au patient ».
Source : Le Quotidien du Médecin 18/09/2017