
Les syndicats de groupements de pharmacies Federgy et UDGPO s’étonnent que certaines entreprises, collectivités, groupes de cliniques puissent acheter des tests sérologiques et dans certains cas les utiliser auprès de leurs personnels alors que ces TROD n’ont pas encore été validés par le Centre national de référence (CNR).
« Cet état de fait est d’autant plus préjudiciable que les pharmaciens d’officine attendent encore l’arrêté les autorisant à pratiquer ces TROD » soulignent Federgy et l’UDGPO qui face à cette situation demandent la publication sans attendre de cet arrêté « dans une forme qui soit cohérente avec la fonction même des TROD, qui est une orientation diagnostique ».
Les syndicats de groupements affirment leur position sur les TROD avec fermeté : « Ils doivent donc être accessibles sans prescription médicale obligatoire. Les masques ont montré que la conduite exemplaire de la profession ne la protège malheureusement pas contre une discrimination comme ce fut le cas le mois dernier ».
La HAS a souligné la place des tests sérologiques dans la stratégie de dépistage du COVID. Pour Federgy et l’UDGPO, le dépistage de masse passe par un accès des TROD aux 22 000 pharmacies d’officine, aux 55 000 médecins généralistes, et aux 100 000 infirmiers libéraux qui pourront ainsi légitimement répondre aux interrogations des concitoyens sur leur statut vis-à-vis du Covid-19. « De surcroît nous proposons de collecter les résultats de façon anonyme grâce à une application sécurisée en contribuant ainsi à renforcer les liens interprofessionnels qui nous unissent » ajoutent les deux syndicats.
Source : UDGPO/FEDERGY 20/05/2020