
Alors que l’Assurance maladie voudrait récupérer les 150 millions d'euros d'excédent liés aux honoraires de dispensation des médicaments spécifiques, l’USPO s’oppose à toute mesure remettant en question l’accord conventionnel signé en juillet 2017.
« Cet accord permet aujourd’hui de s’engager sur une véritable évolution de notre métier et de son mode de rémunération. Nous avons retrouvé une confiance économique seulement dix-huit mois après son entrée en vigueur » estime Gilles Bonnefond, Président de l’USPO.
L’USPO conteste à la fois ce montant et la méthode au regard de l’équilibre global de l’officine, qui doit investir pour répondre aux attentes des patients et défendre la présence des officines sur l’ensemble du territoire.
L’USPO a proposé au directeur général de la CNAM d'ouvrir rapidement une négociation pour contrer une modification arbitraire de l’arrêté de marge. « Cette négociation a également été proposée mardi à la FSPF qui l’a rejetée, préférant justifier en opportunité sa non-signature. Son intérêt tactique est contraire à celui de la profession et cautionne, de fait, l’idée d’une modification à la baisse de l’arrêté de marge », communique Gilles Bonnefond reprochant également à la FSPF d’avoir réclamé le déclenchement de la clause de sauvegarde de façon précipitée.
L’USPO regrette cette position et s’apprête à faire des propositions dans le cadre conventionnel en faveur de la profession, dans le prolongement de l’avenant déjà signé.
Source : USPO 30/08/2019