
Selon les données du Baromètre santé publique France 2016 publiées le 1
er juillet 2019, seulement 1% des moins de 30 ans connaissent le délai maximum de cinq jours pour recourir à une contraception d’urgence.
Face à ce constat, le Ministère des Solidarités et de la Santé et Santé publique France lancent une campagne de communication à destination des 18-25 ans afin de rappeler les modalités d’utilisation de la contraception d’urgence à prendre dans les trois jours ou cinq jours selon le médicament utilisé. Disponible sans prescription médicale, la contraception d’urgence est délivrée en pharmacie, dans un centre de planning familial, dans un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic des virus de l’immunodéficience humaine (VIH), des hépatites et des infections sexuellement transmissibles (CeGIDD), mais aussi auprès de l’infirmière scolaire ou du service universitaire de médecine préventive et de prévention de la santé (SUMPPS) pour les étudiantes. La contraception d’urgence s’obtient de façon anonyme et gratuite pour les mineures. La « pilule du lendemain » n’est pas la seule contraception d’urgence possible. La pose d’un stérilet (dispositif intra utérin) au cuivre dans les cinq jours qui suivent un rapport non ou mal protégé constitue aussi une solution d’urgence avec l’avantage d’une contraception pérenne.
L’ensemble des éléments de la campagne renverra vers le site de référence et d’information fiable sur la sexualité à destination des jeunes :
Onsexprime.fr qui répond à toutes les questions que l’on peut se poser sur la contraception d’urgence.
Source : Santé publique France 01/07/2019