
Le 3 septembre 2018, l’USPO a sollicité le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour qu’il fasse cesser les messages de campagne Leclerc notamment diffusés sur M6, TF1, LCI et BFM TV depuis le 24 août, soulignant « l’absurdité » de l’interdiction faite aux parapharmacies Leclerc de vendre des médicaments sans ordonnance et des autotests.
Pour le syndicat, Michel-Edouard Leclerc souhaite influencer l’opinion publique, au moment où ce dernier déclare sur Europe 1 vouloir vendre des autotests et des substituts nicotiniques mais également au moment où le projet de loi pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) est étudié à l’Assemblée nationale.
En octobre 2015, l’USPO avait déjà alerté le CSA afin d’attirer son attention sur le non-respect de la réglementation sur la publicité.
Dans un courrier daté du 3 mars 2016, le Directeur général du CSA avait donné raison à l’USPO. Il précisait que «
bien qu’il ait pour effet d’offrir indirectement une certaine visibilité aux parapharmacies E. Leclerc, l’objectif principal du message était de promouvoir des idées et d’alerter l’opinion publique sur une interdiction législative en vue de défendre des intérêts particuliers (….) ce message ne répond pas à la définition de la publicité et ne peut être diffusé au sein des écrans publicitaires ».
Le CSA avait mis en garde les chaînes de télévision contre la diffusion de ce spot non conforme aux règles publicitaires.
Insistant sur le non-respect de la mise en garde du CSA en 2016, l’USPO a, à nouveau, sollicité l’Autorité pour que ses avis soient respectés et pour qu’elle intervienne fermement auprès des chaînes de télévision concernées.
«
La sécurité des patients, le bon usage des médicaments et la santé passent avant les intérêts économiques des supermarchés ! » s’insurge Gilles Bonnefond, Président USPO.
Source : Communiqué USPO 03/09/2018