
Courant février, la FSPF informait les 36 000 maires, les sénateurs et députés de France, ainsi que les 22 000 pharmacies du lancement de la campagne « 1 pharmacie sur 2 va mourir ». Cette action a pour objectif de sensibiliser les Français et les élus sur les préconisations de la Cour des comptes pour la pharmacie d’officine, soit la fermeture d’une 1 pharmacie sur 2.
Au lendemain du lancement de cette campagne, de nombreux élus ont exprimé leurs vives inquiétudes quant à l’avenir de la pharmacie d’officine et par conséquent l’accès aux soins de la population. Parce que certains voient leurs médecins partir, leurs commerces de proximité s’éteindre, et peut-être demain leur pharmacie mourir… ces élus ont tenu à apporter leur soutien à la profession pour le maintien du maillage officinal refusant la disparition programmée des pharmacies d’officine, structures de premiers recours dans leurs villes. Les présidents des syndicats départementaux FSPF poursuivent leurs rencontres des élus en leur exposant les difficultés que rencontre l’officine et leurs retentissements au niveau local (impact sur la desserte départementale en médicaments, la permanence des soins ou sur l’économie locale et l’emploi, etc.). La Fédération appelle maintenant les pharmaciens à sensibiliser leurs patients en apposant dans leur officine l’affiche dédiée à cette campagne. Quelle que soit la quantité de rapports, d’auditions, la profession se battra pour le maintien d’une offre pharmaceutique de proximité au service des patients.
Source : Communiqué de presse FSPF 21/03/2018