
L'expérimentation de la vaccination antigrippale en Nouvelle Aquitaine et Auvergne Rhône-Alpes a déjà permis aux pharmaciens de vacciner 152 406 personnes depuis début octobre.
Selon l'Ordre national des pharmaciens (CNOP), sur les 152 406 patients vaccinés, 55 415 l'ont été en Nouvelle Aquitaine et 96 991 en Auvergne Rhône-Alpes. 5 061 pharmaciens, 2 066 en Nouvelle Aquitaine et 2 995 en Auvergne Rhône-Alpes, ont participé à cette expérimentation, soit environ un sur deux dans ces régions. Pour Carine Wolf-Thal, Présidente du CNOP, les restrictions auxquelles est soumise cette expérimentation n’ont «
pas de sens ». Les patients concernés (plus de 65 ans, personnes touchées par certaines pathologies comme le diabète ou l'asthme, celles qui ont des contacts directs avec des malades ou des nourrissons fragiles) sont ceux déjà suivis par un médecin, alors que la vaccination par les pharmaciens devrait être complémentaire.
Jeudi 25 janvier sur RTL, Agnès Buzyn s'est montrée ouverte à une éventuelle extension de cette expérimentation à de nouvelles catégories de personnes ou de régions. «
J'attends le bilan et je verrai avec les pharmaciens et également les médecins et les infirmières qui sont impactés par cette mesure comment nous nous organisons pour qu'il n'y ait pas une profession qui puisse se sentir malmenée par cette extension », a-t-elle répondu. «
J'y suis plutôt favorable [à l'extension] car je trouve qu'il faut rapprocher le moment de la vaccination du moment où on achète le vaccin », a-t-elle déclaré.
Source : RTL 25/01/2018