
Que ce soit la volonté du médecin ou une demande du patient, il n’est pas rare de voir sur les ordonnances cette mention « non substituable ». Mais à côté, l’Assurance Maladie demande à substituer toujours plus ! Voilà un équilibre bien précaire… A fin 2015, le taux de substitution des génériques s’élevait à 83,4%, et la ROSP générique atteindrait environ 6 000€ en moyenne par pharmacie (versée le 27 avril prochain).
Afin de tenir compte de cette barrière à la substitution, l’UNPF a demandé que l’Assurance Maladie prenne en compte la part des mentions « non substituables ». Or, cela n’a pas été le cas lors de la dernière réunion de la Commission Paritaire Nationale. En faisant ainsi, on protégerait mieux les pharmaciens faisant face à des médecins utilisant beaucoup cette mention.