
Bien connue des randonneurs et des propriétaires d’animaux domestiques, la tique est aussi le vecteur de différentes pathologies. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) met à jour sa
fiche thématique à ce sujet.
Pour rappel, cet acarien est le plus important vecteur de maladies infectieuses en Europe (affectant tant les hommes que les animaux) :
- bactéries : maladie de Lyme, rickettsiose, tularémie, bartonellose ;
- virus : encéphalites à tiques, fièvres à tiques et hémorragiques, louping-ill du mouton ;
- parasites : piroplasmose canine, babesiose bovine.
Parmi tous ces agents, celui qui nous intéresse le plus est celui responsable de la
maladie de Lyme :
Borrelia burgdorferi. On estime, en France, l’incidence de cette maladie à 43 cas pour 100 000 habitants. La lésion est très évocatrice mais inconstante, et peut se caractériser par un érythème chronique migrant : éruption rouge, inflammatoire, débutant trois à trente jours après la piqûre, centrée au point de piqûre. Cet érythème peut par la suite s’associer à de la fièvre.
Rappelons donc quelques conseils à l’officine :
- utiliser des répulsifs ;
- porter des vêtements couvrants ;
- inspecter les zones à risques (notamment les jambes)
- retirer immédiatement la tique à l’aide d’un tire-tique (jamais d’éther)
- désinfecter la plaie.
Source :
https://www.dispositif-sante.com/piqure/tique/